lundi 4 octobre 2010
P-au-P, 4 oct. 2010 [AlterPresse] --- L’incendie du bureau de l’Office Nationale d’Identification (ONI) dans la nuit du 3 au 4 octobre aux Cayes (Sud) serait d’origine criminelle, selon le bureau central de l’ONI à Port-au-Prince.
La police a ouvert une enquête pour éclaircir l’affaire mais à première vue l’incendie pourrait être d’origine criminelle, a appris AlterPresse auprès de l’ONI.
De l’essence a été retrouvée sur les lieux, signale-t-on de même source.
Le bureau de l’ONI aux Cayes occupait le même édifice que le Bureau Electoral Communal (BEC) et le Bureau Electoral Départemental (BED), qui eux-mêmes n’ont pas été affectés.
Tôt ce lundi, un juge de paix a fait le constat des dégâts et selon les responsables locaux de l’ONI, la police a été tenue au courant des faits, indique un correspondant d’AlterPresse.
Des équipements et matériels ont été détruits ainsi que des cartes électorales entreposées dans l’attente de leur distribution.
De même, les informations recueillies pour l’impression de nouvelles cartes électorales sont rendues irrécupérables.
Pour l’instant les opérations de l’ONI sont suspendues aux Cayes, alors qu’une foule d’électeurs de cette région ne disposent toujours pas de la carte électorale à deux mois des élections fixées au 28 novembre.
La semaine écoulée, des équipements et matériels ont été emportés par des inconnus au bureau de Port-Salut (Sud) de l’ONI, qui a été cambriolé.
L’institution opère sur tout le territoire à travers 141 bureaux.
Mise en place en 2007, l’ONI a pu livrer 800 000 cartes électorales sur 928 000 personnes enregistrées.
La population en âge de voter est de 4 millions selon les estimations officielles. Une partie de ces personnes a été enregistrée avant la création de l’ONI. [kft gp apr 04/10/2010 15:45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10076
Commentaire
Pour créer un environnement sain, la police doit procéder rapidement et avec des résultats convaincants. Car comment pourra-t-on motiver les gens à aller voter si n'importe quel délinquant risque de les terroriser? La première question à se poser, évidemment, c'est à qui profite cet acte criminel? Et là, les réponses possibles à une telle question ne font pas défaut.
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