Jeudi, 21 octobre 2010 13:07
Une forme de choléra est à l'origine des dizaines de décès liés à des diarrhées survenues ces derniers jours en Haïti, a indiqué jeudi une source du ministère haïtien de la Santé publique.
"Les premiers résultats obtenus suite à des analyses en laboratoire montrent qu'il y a une poussée de choléra, mais nous ne connaissons pas encore le type", a déclaré la source qui a souhaité garder l'anonymat.
Le directeur général du ministère de la Santé, contacté par téléphone, a annoncé une réunion d'urgence du gouvernement, mais a refusé de confirmer l'information.
"Le gouvernement et les autorités sanitaires vont se rencontrer à l'instant, une annonce sera faite", s'est-il contenté de dire.
Plus de cinquante personnes sont mortes ces derniers jours dans plusieurs villes d'Haïti et des centaines sont hospitalisées suite à une épidémie de diarrhée liée à la mauvaise qualité de l'eau potable, avaient indiqué plus tôt jeudi les autorités sanitaires haïtiennes.
Mais le bilan pourrait être bien plus lourd à en croire les chiffres obtenus directement par l'AFP auprès de médecins haïtiens. Ainsi, 31 personnes seraient décédées à Saint-Marc, 26 à Drouin, 18 à Vérette et 3 à Mirebalis.
AFP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18372
Commentaire
Où est le mystère quand on sait dans quelles conditions ces personnes sont obligées de vivre? Le premier miracle, c'est qu'il n'y ait pas encore de situation plus tragique. Un seul décès, c'est déjà suffisant. Mais il semble que le bilan dépende de celui ou de ceux qui l'opèrent car le gouvernement ne se fait pas sentir, le président Préval ne sait s'il gouverne ou si on le gouverne ou si on gouverne pour lui ni qui le fait, certains de ses ministres, ceux qui ne font pas leur propre petite campagne pour leur propre avenir politique doivent être en train de faire quelque chose, mais combien? Des actions concrètes doivent être posées pour d'abord redonner espoir aux gens, mais parallèlement les aider à avancer, à changer la situation infrahumaine où ils végètent depuis, et même bien avant le tremblement de terre du 12 janvier
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